Il
semble en effet, que tout se passe, comme si, notre
esprit nous quittait le temps d’une ‘nano seconde’, pour
revenir aussitôt le temps d’une autre nano seconde,
selon certainement un rythme neuro-biologique
prédéterminé. Le fameux « Je pense, donc je suis » ne
serait donc qu’à moitié vrai ! Cette théorie pourrait
accréditer l’hypothèse, de certains scientifiques
d’avant-garde et autres auteurs de sciences-fictions,
sur l’existence de « Mondes Parallèles »
L’Homo
Sapiens semble penser en « pointillé ».
En effet, si en état de méditation et de concentration
profonde*, nous tentons d’analyser le fonctionnement de
notre pensée, nous sentons, ou plutôt nous ‘devinons’,
qu’elle n’est pas continue, mais qu’elle suit un
continuum d’impulsions successives. Il semble en effet
qu’il y ait des temps pleins et des temps vides. Nous
suivrions nos pensées, selon une ligne discontinue!
On pourrait croire - et je mesure l’énormité de mon
propos- « que nous pensons en pointillé » ! Un temps
c’est le ‘trait plein’, c’est positif, et l’on pense, le
temps suivant c’est ‘l’espace vide’, et l’on ne pense
pas ! Après le conscient, ce doit être le temps de
l’inconscient. Cela bien évidemment dans de courts
‘temps flash’ difficilement perceptibles à l’échelle
humaine. D’où cette conséquence plausible :
« pendant qu’il pense qu’il
pense, l’Homo Sapiens ne pense pas à ce qu’il
pensait ! ».
Une
Intuition Majeure ou Mineure ?.
C’est en Juin 2 000, que cette intuition s’est imposée à
mon esprit, lors d’une de mes séances habituelles de
méditation. Tous ceux qui pratiquent des sessions de
travail mental, ou de méditation, savent la nécessité et
la force que doit avoir la ‘concentration’ dans
l’analyse d’un sujet ou d’un objet. Et là, c’est
justement de concentration qu’il s’agit !
En effet, avez-vous remarqué, ( cela serait quand même
étonnant que je sois le seul) que lorsque vous vous
concentrez sur quelque chose, vous ne le faites pas,
mieux, vous ne pouvez pas le faire, de façon continue.
Essayez et vous verrez ! Prenez un objet quelconque, un
crayon par exemple, ou une photo, une montre,…et
concentrez-vous dessus. Vous remarquerez, si vous
conscientisez bien votre pensée, que vous ne pouvez pas
le faire de façon linéaire. Parce que :
Le temps que vous pensez que
vous y pensez,… vous n’y avez pas pensé !
Pas facile à comprendre tout ça, et pas
facile à expliquer non plus. D’autant plus que c’est un
sujet qui dépasse de très loin mes compétences. Il est
possible, que cette pensée qui me trotte dans la tête
depuis quelques années, ne soit que le fruit de mon
imagination, ou bien au contraire, que ce soit un
phénomène connu de tous les spécialistes. Soit mon
intuition est une sacrée découverte, soit je défonce une
porte ouverte ! Là est la question. Et comme je n’ai que
peu de connaissances dans ce domaine, j’ai pensé
intéressant de vous la poser, à vous, Amis Internautes,
pour savoir ce que vous, vous en pensez.
Energie
électrique et Energie bio-énergétique
En effet, il semble bien que notre pensée ne fonctionne
pas de façon continue. Il semble au contraire que notre
influx nerveux, ou l’énergie qui meut tout notre corps,
fonctionne comme le courant électrique alternatif. Et
lorsque l’on sait que c’est par hasard, et ensuite, par
tâtonnements, recherches, expériences, etc…, que l’Homme
a inventé l’électricité, on peut se demander si la
maîtrise et la domestication de cette énergie, qui l’ont
amené et parfois même, forcé, à prendre des dispositions
prédéterminées, n’ont pas une certaine analogie avec la
‘bio-énergie’, qui anime tous les êtres vivants.
Cette analogie présagée entre le fonctionnement de
l’énergie électrique, qu’à présent l’on connaît bien et
l’énergie biologique, devrait nous permettre par des
comparaisons réciproques, d’accélérer nos connaissances
dans ces deux domaines. Et il ne serait pas surprenant
que nous retrouvions peu à peu dans le domaine de la ‘bio-énergie’,
de nombreux termes employés couramment aujourd’hui en
électricité, tels que : courant continu ou alternatif,
fréquences, périodes, phases, positives ou négatives,
sans oublier le ‘neutre’, ce fameux fil de retour à la
terre (ou à la masse) qui complète tous les dispositifs
électriques.
Pensée
Alternative et Perception continue ?
Si comme je le pense, nous fonctionnons en courant
alternatif, comment pouvons nous vivre de façon
continue, comme dans un moteur ou tout autre système
électrique ? A cette question, on peut répondre par
analogie avec des bases simples de l’électricité.
Mais au tracé sinusoïdal assez complexe qui représente
le courant alternatif électrique et qui doit être le
même que pour le courant bio-énergétique, je préfère le
tracé de la ligne pointillée, qui me permet d’expliquer
plus simplement mes élucubrations. En effet, on imagine
très facilement une ligne discontinue où les traits
‘pleins’ représentent les phases positives ‘ + ‘, et
les espaces ‘vides’, les phases négatives ‘ – ‘. On
comprend mieux ainsi, que pour obtenir une ligne
‘continue’ il faut combler les
espaces vides !
C'est-à-dire à dire qu’après une période ‘+’, il faut
qu’il y ait quelque chose, un « complément »
certainement du signe ‘-‘, ou mieux, ‘ neutre ‘, pour
aller rejoindre le trait ‘plein’ positif suivant, et
ainsi de suite. En toute logique, on doit admettre que
pour qu’il y ait continuité, il faut obligatoirement que
les ‘espaces vides’ soient comblés par un ‘élément
complémentaire’ à même de poursuivre la conductibilité
de notre influx vital, et peut-être même de notre influx
psychique. D’autre part, précisons que puisque cet
élément ne nous est pas perceptible, c’est qu’il doit
être de nature
immatérielle,
genre ‘fluide’ subtil et impondérable.
Nous retrouvons là, dans ma théorie, le Principe de
Complémentarité de BOHR, lorsqu’il parle de « l’élément
complémentaire » d’une même réalité. Alors la question à
se poser est de savoir quel est l’élément
complémentaire, de la réalité qu’est l’Homo Sapiens ? Ce
‘complément’ qui en partant d’une ‘alimentation
énergétique’ alternative, lui permet d’être et de vivre
en continu.
Un
‘complément immatériel’ général.
Je me suis longtemps demandé pourquoi dans mes
cogitations, j’avais la certitude que les chaînons
manquants, les ‘espaces vides’, dans le cheminement de
mes pensées étaient obligatoirement ‘immatériels’ et
donc insaisissables. La réponse était pourtant simple ;
C’est que pendant ces ’temps flash’ de vide, mon esprit
n’est pas là ! C’est qu’après un temps plein, où j’ai
conscience que je pense, arrive le temps où je n’ai même
plus conscience d’avoir conscience. Et si pour moi c’est
le vide total, ce ne peut-être que parce que mon esprit
n’est pas là ! Car il est évident que si je ne suis pas
là, je ne peux pas avoir la conscience de ne pas être
là. De plus si mentalement mon MOI n’est pas là, c’est
que mon ‘complément immatériel’ a pris le relais.
Pourquoi ? Ce doit être dans l’ordre des choses.
Peut-être qu’un jour nous le saurons **.
D’ailleurs je suis persuadé que ce mode de
fonctionnement, alternatif, cyclique, périodique ou
récursif, doit être général, de la nano dimension à
l’échelle cosmique. Tout ce qui existe dans l’Univers,
du moins sur les plans physiques et matériels, doit
fonctionner de cette façon là.
Et l’on peut penser que le rôle de ‘l’élément
complémentaire’ fluidique ou autre, est certainement de
donner un sens à l’évolution du Cosmos et notamment
bien sûr, à l’Humanité. Mettre en quelque sorte de
l’huile PSY, dans les rouages de la vie, ou mieux, du
fluide vital, pour combler les espaces vides et relier
Matériel et Immatériel ! Et ce, pour l’Homo Sapiens et
la Planète Terre, bien évidemment, mais aussi dans les
espaces éthérés de l’immensité Cosmique.
En guise de
Conclusion.
Je peux comprendre que l’on ne me comprenne pas. A la
relecture, mes explications semblent assez touffues et
quelque peu confuses, mais je le répète, outre que la
neurobiologie, n’est pas du tout mon domaine, il n’est
pas facile de penser et de parler de la pensée
discontinue ! Parce que dans la réalité, la mienne,
l’axiome de SARTRE « Etre ou
ne pas Etre », est faux ! Il semblerait plutôt que, dans
l’existence, ce soit « Etre et
ne pas Etre », qui soit dans le vrai !
Il
semblerait en effet, que mon intuition des
« espaces-temps immatériels’, qui sont entre les ‘traits
pleins matériels’, qui représentent la ligne pointillée
de la pensée, puisse se confirmer sur le plan
scientifique. Car il semblerait aussi, que tous les
savants et les chercheurs qui explorent l’infiniment
petit, affirment toujours trouver, aussi loin et aussi
profond qu’ils descendent dans leurs recherches,
‘quelque chose’
d’indéfinissable, d’impalpable, comme un fluide
impondérable qui entoure les plus infimes particules de
matière.
Comment alors ne pas penser, que cette ‘chose’, qui est
partout présente dans l’infiniment petit, ne soit pas
également présente dans l’infiniment grand ? Comment ne
pas penser que ce fluide vital que l’on trouve partout
sur la Planète Terre, ne se retrouve pas sur toutes les
autres Planètes de l’Univers ? Comment ne pas penser que
cette entité inconnue, immanente certainement, qui
enveloppe toutes nos pensées, ne soit …..
……Mais cela est une autre réflexion !
Raymond MONEDI
Juillet 2006
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