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Les 35 heures OUI, mais autrement
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La Réduction du Temps de Travail est une
évolution naturelle issue des progrès de l'humanité. Les
orientations gouvernementales vers les 35 heures sont donc une bonne
chose. Toutefois, la confusion et la complexité des lois
Aubry risquent de nous conduire vers un véritable chaos social.
Pourtant il existe des solutions simples, et même évidentes, à
condition de voir les 35 heures
autrement. Le système PEP proposé par Monsieur Monédi est une
nouvelle voie qu'il convient d'explorer, car elle pourrait véritablement
permette l'éclosion d'une nouvelle société.
Malheureusement,
entraînés par la folle fuite en avant d'un capitalisme exacerbé, nous
n'avons pas pris le temps d'assimiler et de partager, par l'adéquation
permanente du couple "Productivité -
Emplois", les progrès acquis.
C'est ainsi
que le Progrès, véritable don que DIEU fait aux Hommes pour les récompenser
de leurs efforts est, peu à peu, devenu la cause principale d'un fléau
aussi absurde qu'inhumain, que l'on nomme chômage.
Et
aujourd'hui, où bien souvent 2 personnes suffisent pour accomplir la même
tâche que 12 autrefois, le travail, qu'on le veuille ou non, va peu à
peu se réduire à la portion congrue et devenir de plus en plus aléatoire.
Et, par voie de conséquence, la Réduction
du Temps de Travail
(R.T.T.) devient
elle, de plus en plus inéluctable.
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Bien
sûr, comme à toutes les époques, les esprits frileux qui ont
peur du changement sont contre. Et l'on peut penser que ceux qui,
aujourd'hui, n'admettent pas la R.T.T., sont les lointains
descendants des incrédules qui, du temps de GALILEE, ne voulaient
pas non plus admettre que la "Terre était ronde".
Et
pourtant, elle TOURNE !...
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Notre erreur a été de ne pas se rendre compte à
temps que la formidable évolution de l'humanité vers plus de matière
grise allait bouleverser le monde de l'entreprise et faire que dans les «usines
de demain», le travail musculaire serait de plus en plus remplacé par le
travail cérébral et des machines ultra-sophistiquées. Et qu'en conséquence,
il y faudrait plus de têtes et moins de bras. Force est donc d'admettre
que le chômage n'est que la conséquence négative et malheureuse des
merveilleux et bénéfiques progrès technologiques et culturels que nous
avons réalisés à ce jour, mais que nous n'avons pas su assimiler et
mieux partager pour accroître progressivement le bonheur des hommes.
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La Réduction du Temps de Travail est une évolution naturelle
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Le chômage est une monstrueuse et inhumaine erreur de gestion qui
conduit à des maux multiples, parmi lesquels l’accroissement de la
pauvreté, les déficits publics, la fracture sociale, les jeunes en
difficultés, l'insécurité … sont quelques exemples des difficultés qui nous attendent
dans la décennie à venir. A l’aube du 21ème siècle, un monde à la
mesure de l’Homme reste encore à construire.
La mise en place des 35 heures est une opportunité à saisir, mais
autrement, en s’appuyant sur des concepts qui prennent en
compte le progrès et les gains de productivité pour la satisfaction et
le bénéfice de tous.
On pourrait penser que la Loi Aubry va dans ce sens, c’est une erreur.
De même le MEDEF, encore en retard d’une mutation culturelle, a choisi d’appliquer,
contraint et forcé la réduction du temps de travail, au prix de longues
négociations et de durs et coûteux conflits sociaux. A part peut être
les PME, le grand patronat et les responsables sociaux économiques n’ont
pas compris que la réduction du temps de travail devrait être
proportionnelle à l’accroissement des progrès technologiques.
La réduction du temps de travail est directement liée à l’évolution
industrielle. En 130 ans, nous sommes passés de 80 heures
hebdomadaires en 1850, à 39 heures en 1982 soit, en moyenne 1 heure de
moins tous les 3 ans et cela sans perte de salaire. Ce mouvement est inéluctable. Il est le fruit du progrès permanent.
Alors, pourquoi nous arrêter aujourd’hui au chiffre fatidique de 39
heures ?
Le progrès des hommes lui ne s'arrête jamais, c'est pour cela que
l'humanité avance !
Les gains de productivité amenés par le progrès sont une donnée
insuffisamment prise en compte dans les mécanismes économiques. Pour
assurer les équilibres, ce gain doit être partagé équitablement entre
:
-
les entreprises : pour les actionnaires et les investisseurs
futurs,
- les salariés : par une réduction du temps de travail,
- les consommateurs : par une baisse des prix et plus de pouvoir
d’achat.
Cela
est une évidence qui s’appuie sur des règles économiques de
base :
-
la croissance des marchés génère des créations d’emploi,
- les gains de productivité entraînent des suppressions d’emploi,
- le différentiel entre croissance et productivité crée ou supprime les
emplois,
- pour un marché donné, tout gain de productivité génère du
chômage.
Cela est peut-être trop simple pour nos économistes, pour qui le seul
argument reste la croissance.
Mais la croissance pour qui et pour quoi ?
Certainement pas pour ceux qui en auraient le plus besoin.

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